mercredi 15 janvier 2014

Préparation traçage

Aujourd'hui s'est déroulé une première réunion pour préparer le traçage de l'actif au GAFF.
Présents: Alain Papillard, Catherine Madeuf, Erik Van den Broeck, Myriam Van der Meirsch et Joël Jolivet du CNRS, à qui nous avons proposé de nous aider à orienter le traçage.

Erik, Joël, Cat, Papi (photo: Myriam)
L'actif à -131 dans le réseau du Gasoil ne se bouche jamais (il n'y a pas d'accumulations d'argile là où il se perd), il est du type pérenne et est assez puissant à être coloré.
Jusque maintenant, il n'y a aucune certitude sur la résurgence de ces eaux.
La seule certitude est que c'est actuellement le seul actif connu sous la partie sud du plateau de Ronze. On va enfin pouvoir colorer cet actif afin de déterminer s'il sort bien du côté Cèze, comme circule mainte hypotèse.
Mais il existe toujours des théories qui n'excluent pas que, au moins de façon temporaire, et comme l'indiquent le cours actuel, le pendage du réseau et les coup de gouge, l'eau soit bien orienté SSW vers le NNE. Ceci est bien en direction de l'Ardèche, vers lequel on a 20 à 40 mètres de potentiel de dénivelé en plus, ce qui fait marcher notre coupe du plateau interfluvial Ardèche-Cèze.




Comme la zone centrale du plateau de Ronze est historiquement resté une boîte noire en matière d'écoulement souterrain, il faut qu'on suive l'approche théorique qui conseille de surveiller toute résurgence possible. Cela fait un paquet de points possibles sur deux bassins, l'Ardèche et la Cèze, ce qui demandera sans doute un grand effectif en personnel pour relever les capteurs.



Nous avons fait un montage d'agrandissements de la carte géologique en indiquant les possibles points de restitution sur quadrillage kilométrique.
Deuxième conclusion est que, en première instance, la coloration sera une expérience quantificative. Il est également décidé d'injecter une quantité suffisante de traceur qui n'a pas la tendance de s'adsorber sur l'argile certainement présent dans l'étage de l'actif, afin de pouvoir déterminer avec certitude les diffluences possibles   et de pouvoir répéter une expérience qualitative plus tard.
Nous avons contacté Didier Caihol qui nous a également conseillé et qui nous réserve le matériel de captage de la Fédération française de Spéléologie.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire