Présents: Jacques Sanna, Alain 'Papi' Papillard, Catherine Madeuf, Erik VdBroeck 'le V-king'
Matos: 2 gros bidon étanche de 80 litres, 1 kit; 1 bidon 25 litres, 1 bidon de 15 litres
Trajet:
- Source de Vanmalle (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires)
- Source du Saleyron (pas assez de débit; pas équipé)
- Source du Colombier (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires)
- Source de la Farre (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires + 1 fluorimètre)
- Source du Figuier (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires)
- Source de la Langue du boeuf (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires)
- Dragonnière de Gaud (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires + 1 fluorimètre)
- Source de l'Esclapaire (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires)
- Source de la Chataigneraie (pas de débit; pas équipé)
Reste à équiper:
- Source du Parapluie
- Event de Gournier
- Source de Cayrebelou
- Source du Castor
(le prochain épisode se déroulera ce vendredi après-midi!!)
Merci à MM Denis Doublet, Jacques Marron et à Alain Sonzogni et à tout autre sympathisant qui a rendu possible les préparations de ce traçage !
Erik.
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>> Jacques Sanna (GSBM):
En complément du CR écrit promptement par Erik le « V-king » inépuisable, voici quelques photos et constatations personnelles de +.
Tout d’abord, j’ai vraiment apprécié de pouvoir accompagner cette excursion sur l’eau et dans les gorges de l’Ardèche avec Catherine, Alain « Papi » et Erik.
Cela m’a permis de sortir du cadre habituel où j’évolue et dans lequel j’ai tendance à rester encroûté !
Les préparatifs sont vite bouclés et la première embarcation, occupée par Catherine et Papi, mise à l’eau.
Nous atteignons la première source qui s’ajoute au fleuve.
Le soleil est de la partie, mais lorsque les nuages viennent couper la chaleur de ses rayons, c’est l’arrivée de la sensation froide du vent sur les parties mouillées du corps.
Je pensais qu’avec la couche de néoprène il n’y aurait pas de soucis avec le froid, mais c’était sans compter le vent qui courrait entre les parois des gorges et l’eau qui s’invitait lors des passages de rapides !
Il faisait ~ 8° à l’ombre, c-à-d, pas + de 3 ou 4° avec le vent sur les zones mouillées.
Tant pis, la vision du Pont d’Arc et l’objectif de la journée valaient bien ce dérangement !
photos J. Sanna |
mesure de température (Sce du Colombier) |
Sce de la Fare (photo: J. Sanna) |
Quand vers 13h00 nous décidons de nous poser au soleil et à l’abri du vent pour manger, j’en profitais pour enlever les chaussons et laisser la chaleur des galets ranimer mes orteils !
Quel bonheur !
Et nous repartons bien ragaillardis.
Catherine nous fait prendre conscience qu’à l’allure où nous allons, nous n’arriverons jamais à Sauze avant la nuit ! Il est vrai que les arrêts pour retrouver les sources, poser les capteurs efficacement (amarrage, trouver des cailloux pour alourdir, …), faire les prélèvements d’eau, demande 1 temps fou, non pris en compte au départ. Alors, il semble + sérieux de se fixer d’aller jusqu’à la « Chataigneraie » et ensuite nous aviserons.
Dois-je dire que nous sommes seuls sur l’eau ? Contrairement à une certaine période de l’année où il est nécessaire de prendre son « ticket » pour se laisser glisser sur ce cordon de liquide !
Ci-dessous à la source du Figuier. Dans les virages du méandre des gorges, que le soleil n’atteint pas, le froid recommence à vouloir prendre possession de l’organisme physique qui nous constitue !
Nous rencontrons 3/4 pêcheurs et 1 groupe de randonneurs, bien couverts.
Erik est imperturbable. J’ai l’impression que le froid n’a pas de prise sur lui !
Quel secret a-t-il ?
photos J. Sanna |
Je n’étais jamais venu en ce lieu.
Une foule de souvenirs m’assaillent lorsque je vois la circulaire laissée à l’entrée (arrêté municipal suite à la disparition d’Eric Establie).
L’opération OSEE au puits de Ronze me ramène aussi au décès de mon père et à toutes ces idées liées à la mort ou la disparition de l’organisme physico/mental qui n’est pas ce que nous sommes en réalité.
A partir de là, je n’ai plus actionné le déclencheur de l’appareil photo. Nous arrivons au lieu dit de la « Chataigneraie » (rapide des Aiguilles) et là, après avoir placer les canots dans les sous bois, il nous restait « plus qu’à » remonter … les ~250m de dénivellé… avec le matériel embarqué, c-à-d, les 2 bidons étanches de 80L, 1 de 25L + 1 de 15L + 1 kit.
Bien sûr la difficulté n’était pas de remonter là-haut, où avait été installé 1 téléphérique à une époque reculée (tout est à l’état d’abandon, en bas comme en haut !), mais bien d’y porter les 2 bidons à épaules d’homme. Car ils n’avaient pas de système de portage !
Erik, fidèle à son surnom de « V-king » prit celui qui était le + lourd, et avec « Papi », nous avons pris le second à tour de rôle.
On m’aurait dit cela avant de partir, je n’aurais pas cru la chose possible ! Comme quoi, je peux dire que c’est dans l’instant présent que le « jeu de la vie » se réalise. Et je ne peux prévoir ce qui va se présenter à moi, surtout lors « d’escapades sauvages » comme celle que nous venons de vivre !!
Myriam est venue nous chercher et j’étais content de m’assoir dans le fourgon pour retourner aux voitures à la base de Salavas…
En tout cas, je ne regrette pas cette aventure et je remercie Erik de me l’avoir proposée.
A bientôt…
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Commentaires:
>> Pierre: "Bien joué les gars, Tu as oublié de dire que vous aviez meme eu un peu de soleil... L'apéro a du étre le bienvenu et le vin chaud aussi... P"
>>Mick: "joli travail!!!"
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