Septembre 2012. Lors d’une visite pour une session photos de Mickaël Leroy et Noé Vergez (G.A.S.O./Ressac), Noé arrive à passer l’étroiture coudée au bas de la cheminée au dessus du terminus. Ils estiment ce chantier d’un intérêt prioritaire au vu du fort courant d’air et du fait que Noé passait « presque ». On verra par le nombre de séances suivantes que le « presque » était empli des espoirs classiques du spéléo qui est en manque de premières…
La joyeuse équipe du G.A.S.O.I.L., collectif associant les spéléologues d’Orgnac-L’Aven, Issirac et Labastide-de-Virac travaillant ensemble depuis le début 2012 sur divers chantiers situés dans l’interfluve Ardèche-Cèze, passe donc à l’action et décide de se mettre à la désobstruction de la cheminée au-dessus du terminus...
Blog sur l'exploration et la conservation de la Grotte-Aven Flandin-Fourchette à Massargues (Orgnac-L'Aven)
vendredi 19 octobre 2012
dimanche 31 août 2008
Le courant d'air répéré...
Août 2008, Bernard Magos, Guido Goossens (Nature-Témoin) et Erik Van den Broeck (S.C. Avalon, Belgique) attaquent l’élargissement de cette lucarne au marteau-burin. Dans un boyau montant oblique, ils repèrent un courant d’air frais, aspirant, alors que le terminus en dessous est gazé.

L’année suivante, B. Magos et G. Goossens montent une caméra sur perche dans ce coude et la cheminée car ceux-ci se montrent bien trop étroits. La caméra détecte un vide important 5m plus haut. En retirant la caméra, elle se coince et son éclairage reste condamné en haut dans une anfractuosité du rocher.
L’année suivante, B. Magos et G. Goossens montent une caméra sur perche dans ce coude et la cheminée car ceux-ci se montrent bien trop étroits. La caméra détecte un vide important 5m plus haut. En retirant la caméra, elle se coince et son éclairage reste condamné en haut dans une anfractuosité du rocher.
jeudi 30 novembre 2000
Recherches par le G.A.S.O.
Début des années 2000, Stéphane Tocino, Françoise Gauquelin et Françoise Prud’homme du Groupe d’Action Spéléologique d’Orgnac-L’Aven (G.A.S.O.) reprennent la topographie et le groupe réalise le balisage de la grotte dans le cadre d’une émission télévisée.
En même temps, Stéphane attaque la désobstruction d’un trou de la taille d’un poing dans une lucarne au-dessus du gour final, d’abord avec Jérome Jouret et Thierry Marchand (S.C. Aubenas), puis avec Gérard Durand (A.S. Privas), mais le chantier est également mis en suspens car il est compliqué d’ouvrir ce départ en hauteur.
En même temps, Stéphane attaque la désobstruction d’un trou de la taille d’un poing dans une lucarne au-dessus du gour final, d’abord avec Jérome Jouret et Thierry Marchand (S.C. Aubenas), puis avec Gérard Durand (A.S. Privas), mais le chantier est également mis en suspens car il est compliqué d’ouvrir ce départ en hauteur.
lundi 31 décembre 1973
Découverte et premières explorations de la grotte Flandin
Ardèche, Juin 1973. Un jeune berger, travaillant chez Mr. Cabiac, guide à l'Aven d'Orgnac, a débouché un terrier de renard dans la propriété de Mr. Flandin à Massargues, et a reconnu partiellement une cavité. La section d’Orgnac du Spéléo-club du Centre Culturel d’Aubenas a été contactée.
Rapidement, Guy Rieu, Jacques Teyssier, J.-P. Sarrazin et R. Laget (ce cernier décédé le 15 novembre à la suite d'une défaillance cardiaque au cours d'une désobstruction à l'Aven d'Orgnac), ont monté une expédition légère. Ils débouchent dans la Salle des Colonnes et descendent, après une triple chatière, jusqu’au Gour des Massues, face à une paroi comportant une minuscule fissure, extrémité nord qui a marqué le terminus pendant 40 ans.
Ils publient un compte-rendu et un croquis d'exploration, malheureusement désorienté de 90°, au bulletin n°8 de 1973 du Comité Spéléologique de l'Ardèche:
"Un terrier de renard à l'entrée. Un boyau descendant et départ d'une galerie large de 4 à 10 m, presque horizontale et très richement conrétionnée. Légère descente 5 à 6 m et déboucher brutal dans la Salle (50 x 30 m environ et 10 m de hauteur), concrétionnement extrêmement riche (cièrges, pilliers, fistuleuses, gours, microgours, etc...). Ensuite descente de 10 à 12 m sur cascade et arrivée à un petit gour avec une minuscule fissure. Fin de la première reconnaissance.
En novembre, tentative de désobstruction avec marteau et explosifs qui, après une chatière de 3m, nous conduit dans un grand gour sec de 6 x 4 m. Petite fissure. A suivre..."
Les dernières traces de forages, faits au diamètre 50 mm, sont encore visibles dans l’alignement à l’autre extrémité du gour et c’est là qu’avait été mis en suspens ce chantier. Depuis cette époque une grille, fermée avec double cadenas, a été installée à l'entrée de la cavité.
A plusieurs reprises, différents clubs reprennent la désobstruction d’un boyau qui part dans les blocs de la Salle des Colonnes.
La première topographie et la description biospéléologique de la grotte Flandin datent du 20/08/1981 par Pierre Slama, Philippe Cambianica et Patricia Joly du Groupe des Recherches Biospéléologiques d'Argenteuil. En novembre 1981, ils font mention de présence de CO2 en faible dose et de 6 diaprysius jolyi en novembre 1982, ainsi que des chiroptères ferrum hyposideros en novembre uniquement.
En 1982, la topo et le dossier biospéléologique sont publié dans le 2me dossier technique du G.R.B. Sur demande du propriétaire, aucune précision concernant la situation de l'entrée est publiée, par mesure de protection.
Rapidement, Guy Rieu, Jacques Teyssier, J.-P. Sarrazin et R. Laget (ce cernier décédé le 15 novembre à la suite d'une défaillance cardiaque au cours d'une désobstruction à l'Aven d'Orgnac), ont monté une expédition légère. Ils débouchent dans la Salle des Colonnes et descendent, après une triple chatière, jusqu’au Gour des Massues, face à une paroi comportant une minuscule fissure, extrémité nord qui a marqué le terminus pendant 40 ans.
Ils publient un compte-rendu et un croquis d'exploration, malheureusement désorienté de 90°, au bulletin n°8 de 1973 du Comité Spéléologique de l'Ardèche:
"Un terrier de renard à l'entrée. Un boyau descendant et départ d'une galerie large de 4 à 10 m, presque horizontale et très richement conrétionnée. Légère descente 5 à 6 m et déboucher brutal dans la Salle (50 x 30 m environ et 10 m de hauteur), concrétionnement extrêmement riche (cièrges, pilliers, fistuleuses, gours, microgours, etc...). Ensuite descente de 10 à 12 m sur cascade et arrivée à un petit gour avec une minuscule fissure. Fin de la première reconnaissance.
En novembre, tentative de désobstruction avec marteau et explosifs qui, après une chatière de 3m, nous conduit dans un grand gour sec de 6 x 4 m. Petite fissure. A suivre..."
Les dernières traces de forages, faits au diamètre 50 mm, sont encore visibles dans l’alignement à l’autre extrémité du gour et c’est là qu’avait été mis en suspens ce chantier. Depuis cette époque une grille, fermée avec double cadenas, a été installée à l'entrée de la cavité.
A plusieurs reprises, différents clubs reprennent la désobstruction d’un boyau qui part dans les blocs de la Salle des Colonnes.
La première topographie et la description biospéléologique de la grotte Flandin datent du 20/08/1981 par Pierre Slama, Philippe Cambianica et Patricia Joly du Groupe des Recherches Biospéléologiques d'Argenteuil. En novembre 1981, ils font mention de présence de CO2 en faible dose et de 6 diaprysius jolyi en novembre 1982, ainsi que des chiroptères ferrum hyposideros en novembre uniquement.
En 1982, la topo et le dossier biospéléologique sont publié dans le 2me dossier technique du G.R.B. Sur demande du propriétaire, aucune précision concernant la situation de l'entrée est publiée, par mesure de protection.
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