Les 2 fluorimètres de l'FFS ont été retiré de leur station, et désormais, ce seront les bon capteurs au charbon actif qui vont veiller sur la sortie de la fluo.
Surprise quand on est allé récupérer l'appareil à la source de la Fare: on a relevé la sonde pour voir qu'il n'y avait plus de cable... A ras du connecteur, à 2m sous l'eau, le cable avait été arraché, et nous avons trouvé même deux bout de cable sous l'eau!!
Il parait qu'un castor féroce aurait laissé ses marques de dent sur les bout de cable, comme il n'a pas aimé que celui-ci traverse son passage. Pourtant, aux tour de controle du loggeur, tout est resté allumé, incroyable!
Il faut qu'on exprime notre gratitude à Yves Sautai, qui a fait la descente en solo pour aller changer tous nos fluocapteurs lundi passé. Voici sa feuille de route:
Un grand merci à toi, Yves !!
Blog sur l'exploration et la conservation de la Grotte-Aven Flandin-Fourchette à Massargues (Orgnac-L'Aven)
jeudi 17 avril 2014
lundi 14 avril 2014
Résultats de la sonde au GAFF
Les données de la sonde ReefNet, mis à notre disposition par le CDS07, et que nous avons placé du 26 juillet 2013 au 29 mars 2014 au siphon de la Salle du Lac, à -130 dans le Réseau du Gasoil, ont été analysé.
Ils montrent des mis-en-charge jusque 12,39 mètres.
Didier Caihol nous a fourni cette diagramme et ses premières analyses:
"La grosse mise en charge du 21/01/14 de 12,39 mètres correspond à un épisode pluvieux de 40 mm durant les 19 et 20 janvier.
La seconde de 10,43 m le 12/02/14 fait suite à une succession d'épisodes pluvieux entre 29/01 et 09/02.
L'épisode le plus fort a été de 35 mm au cours de la journée du 5/02 puis de 10 mm le 7/02 au matin.
On remarque à chaque fois un décalage conséquent entre l'épisode pluvieux et la mise en charge du réseau.
Au niveau des températures, les valeurs comprises entre 13,49 et 13,51°C correspondent à la température de la cavité. Les valeurs les plus basses 13,18°C le 11/02/14 correspondent à une arrivée d'eau en relation avec les précipitations des jours précédents, plus froides que le karst."
Ils montrent des mis-en-charge jusque 12,39 mètres.
Didier Caihol nous a fourni cette diagramme et ses premières analyses:
"La grosse mise en charge du 21/01/14 de 12,39 mètres correspond à un épisode pluvieux de 40 mm durant les 19 et 20 janvier.
La seconde de 10,43 m le 12/02/14 fait suite à une succession d'épisodes pluvieux entre 29/01 et 09/02.
L'épisode le plus fort a été de 35 mm au cours de la journée du 5/02 puis de 10 mm le 7/02 au matin.
On remarque à chaque fois un décalage conséquent entre l'épisode pluvieux et la mise en charge du réseau.
Au niveau des températures, les valeurs comprises entre 13,49 et 13,51°C correspondent à la température de la cavité. Les valeurs les plus basses 13,18°C le 11/02/14 correspondent à une arrivée d'eau en relation avec les précipitations des jours précédents, plus froides que le karst."
samedi 29 mars 2014
Injection!
C'est parti pour le traçage !
Dimanche et vendredi dernier, nous avons installé plein de capteurs dans les exsurgences coté Ardèche (Papi, Cat, Pierre, Erik, Jacques) et Cèze (Joël Jolivet et le CNRS).
Ce samedi matin, l'équipe de J-P Baudu, Mowgli, Ph. Bertocchio et F. Vasseur ont, pendant leur plongée à la source du Castor, installé 2 fluocapteurs à 200 m de l'entrée, afin d'éviter des contamiations par les eaux de l'Ardèche, qui étaient rentrant sur 30 mètres dans la source. Un grand merci à l'équipe !
Faut le dire qu'ils nous ont pris un échantillon d'eau de la source du Castor, que nous avons avec grand plaisir échangé contre une bouteille de muscat blanc au petit grain d'Orgnac...
Notre équipe G.A.S.O.I.L. (Mick, Pierre, Jean-Louis, Erik, Quentin et Michel) ont descendu le GAFF pour le portage des jerrycan de fluorescéïne et plein de boulot préparatif avant l'injection du colorant:
Faut le dire qu'ils nous ont pris un échantillon d'eau de la source du Castor, que nous avons avec grand plaisir échangé contre une bouteille de muscat blanc au petit grain d'Orgnac...
Papi a vraiment essayé toutes les bouteilles... |
(les découvreurs des concrétions vertes -- rien à voir avec le traçacge!!)
explo dans la 'salle d'un mètre et demi' |
récupération de la balise reefnet qui a suivie le niveau du lac pendant 8 mois |
mis-en-place d'un fluocapteur au siphon de 3m |
prise d'échantillon d'eau (13.2°C) avant que la paroi ne çède... |
prise de la température de l'échantillon |
Ce samedi 29 mars à 14h30 a eu lieu l'injection de la fluorescéïne à l'Aven Flandin sous la casade à l'altitude de 110m NGF, en faible débit. Dès cette semaine, on suivra donc la restitution éventuelle aux capteurs dans la Cèze et l'Ardèche.
Espérons qu'il pleuve un peu les jours qui viennent, afin d'accélérer un peu la restitution de la fluo !
vendredi 28 mars 2014
Voilà la grosse épisode de pose capteurs terminée
Joël nous informe que, côté Cèze, tout est prêt.
Nous, du coté Ardèche, étions 3 (Papi, Pierre et moi) à être amené au Mourre de la Toure par Cat pour descendre et récupérer les bateaux cadenassé à la Chataigneraie vers 13h, sous soleil de rêve, avec 4 endroits à équiper.
Nous n'avions pas de débit sortant à la source du Parapluie, donc rien installé (pas de tourbillon laissant soupçonner une sortie au fond de l'Ardèche).
Face Gournier, à l'évent, on trouvait encore les traces de débordement de l'évent et la première vasque coulait encore, donc nous avons y laissé 1 totalisateur et 2 capteurs hebdo sur place. La toupine ne laissait pas de trace de la source au fond de l'Ardèche (Cat nous dit que ses parents ont sondé une profondeur de 10 à 30m devant la sortie de l'évent).
Puis, à Cayrebelou, nous avions presque raté le petit captage sous tuyau de cuivre qui débitait pas plus que 1,2 litres par minute (juste assez pour remplir le flacon d'échantillon d'eau en 10 secondes). Nous y avons laissé 1 totalisateur et 2 capteurs hebdomadaires.
Ensuite, dernière étape, placer 1 jeu de capteurs à 50m avant la source du Castor, et puis 1 jeu de capteurs à 50m en aval du Castor, comme Mowgli, plongeur de l'équipe J-P Baudu va installer le capteur totalisateur demain en plongée à la source du Castor, à 200m de l'entrée.
Après, c'était le bonheur: pagaier en toute tranquilité, regarder et admirer, avec les milan, les héron, même un bonelli, jusqu'à à Sauze, ou nous attendait mon camion pour nous ramener...
Au retour, les jerrycan de fluo nous attendaient déjà devant la porte, car on injecte demain à Massargues. Premier rdv pour Pierre et Mick; puis à 10h30 pour Michel, Quentin et Erik qui descendront le colorant dans l'aven Flandin.
Une remarque importante: ce mercredi 2 avril, il y aura le nettoyage des Gorges. Il serait important d'aviser les équipes de nettoyage de ne pas enlever ou toucher les capteurs ou fluorimètres; je communiquerai aux services de la réserve SGGA encore ce wekend avec une photo d'un jeu de capteurs et d'un fluorimètre.
dimanche 23 mars 2014
Descente de l'Ardèche en canoë pour pose capteurs
Suite aux intemperies de hier et aux péricles électorales de ce matin, départ à 10h à la base du Cros à Salavas avec 1 Canoë et 1 kayak biplace.
Présents: Jacques Sanna, Alain 'Papi' Papillard, Catherine Madeuf, Erik VdBroeck 'le V-king'
Matos: 2 gros bidon étanche de 80 litres, 1 kit; 1 bidon 25 litres, 1 bidon de 15 litres
Trajet:
- Source de Vanmalle (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires)
- Source du Saleyron (pas assez de débit; pas équipé)
- Source du Colombier (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires)
- Source de la Farre (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires + 1 fluorimètre)
- Source du Figuier (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires)
- Source de la Langue du boeuf (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires)
- Dragonnière de Gaud (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires + 1 fluorimètre)
- Source de l'Esclapaire (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires)
- Source de la Chataigneraie (pas de débit; pas équipé)
Reste à équiper:
- Source du Parapluie
- Event de Gournier
- Source de Cayrebelou
- Source du Castor
(le prochain épisode se déroulera ce vendredi après-midi!!)
Merci à MM Denis Doublet, Jacques Marron et à Alain Sonzogni et à tout autre sympathisant qui a rendu possible les préparations de ce traçage !
Erik.
- - - - - - - - - - - - - - - - -
>> Jacques Sanna (GSBM):
En complément du CR écrit promptement par Erik le « V-king » inépuisable, voici quelques photos et constatations personnelles de +.
Tout d’abord, j’ai vraiment apprécié de pouvoir accompagner cette excursion sur l’eau et dans les gorges de l’Ardèche avec Catherine, Alain « Papi » et Erik.
Cela m’a permis de sortir du cadre habituel où j’évolue et dans lequel j’ai tendance à rester encroûté !
Les préparatifs sont vite bouclés et la première embarcation, occupée par Catherine et Papi, mise à l’eau.
Nous atteignons la première source qui s’ajoute au fleuve.
Le soleil est de la partie, mais lorsque les nuages viennent couper la chaleur de ses rayons, c’est l’arrivée de la sensation froide du vent sur les parties mouillées du corps.
Je pensais qu’avec la couche de néoprène il n’y aurait pas de soucis avec le froid, mais c’était sans compter le vent qui courrait entre les parois des gorges et l’eau qui s’invitait lors des passages de rapides !
Il faisait ~ 8° à l’ombre, c-à-d, pas + de 3 ou 4° avec le vent sur les zones mouillées.
Tant pis, la vision du Pont d’Arc et l’objectif de la journée valaient bien ce dérangement !
Déjà, à la source de Vanmale, je ne sentais plus mes pieds. Ils étaient comme 2 blocs de pierre que je posais parterre sans percevoir ce qui se trouvait dessous !
Quand vers 13h00 nous décidons de nous poser au soleil et à l’abri du vent pour manger, j’en profitais pour enlever les chaussons et laisser la chaleur des galets ranimer mes orteils !
Quel bonheur !
Et nous repartons bien ragaillardis.
Catherine nous fait prendre conscience qu’à l’allure où nous allons, nous n’arriverons jamais à Sauze avant la nuit ! Il est vrai que les arrêts pour retrouver les sources, poser les capteurs efficacement (amarrage, trouver des cailloux pour alourdir, …), faire les prélèvements d’eau, demande 1 temps fou, non pris en compte au départ. Alors, il semble + sérieux de se fixer d’aller jusqu’à la « Chataigneraie » et ensuite nous aviserons.
Dois-je dire que nous sommes seuls sur l’eau ? Contrairement à une certaine période de l’année où il est nécessaire de prendre son « ticket » pour se laisser glisser sur ce cordon de liquide !
Ci-dessous à la source du Figuier. Dans les virages du méandre des gorges, que le soleil n’atteint pas, le froid recommence à vouloir prendre possession de l’organisme physique qui nous constitue !
Nous rencontrons 3/4 pêcheurs et 1 groupe de randonneurs, bien couverts.
Erik est imperturbable. J’ai l’impression que le froid n’a pas de prise sur lui !
Quel secret a-t-il ?
Nous voici à la résurgence de la Dragonnière de Gaud.
Je n’étais jamais venu en ce lieu.
Une foule de souvenirs m’assaillent lorsque je vois la circulaire laissée à l’entrée (arrêté municipal suite à la disparition d’Eric Establie).
L’opération OSEE au puits de Ronze me ramène aussi au décès de mon père et à toutes ces idées liées à la mort ou la disparition de l’organisme physico/mental qui n’est pas ce que nous sommes en réalité.
A partir de là, je n’ai plus actionné le déclencheur de l’appareil photo. Nous arrivons au lieu dit de la « Chataigneraie » (rapide des Aiguilles) et là, après avoir placer les canots dans les sous bois, il nous restait « plus qu’à » remonter … les ~250m de dénivellé… avec le matériel embarqué, c-à-d, les 2 bidons étanches de 80L, 1 de 25L + 1 de 15L + 1 kit.
Bien sûr la difficulté n’était pas de remonter là-haut, où avait été installé 1 téléphérique à une époque reculée (tout est à l’état d’abandon, en bas comme en haut !), mais bien d’y porter les 2 bidons à épaules d’homme. Car ils n’avaient pas de système de portage !
Erik, fidèle à son surnom de « V-king » prit celui qui était le + lourd, et avec « Papi », nous avons pris le second à tour de rôle.
On m’aurait dit cela avant de partir, je n’aurais pas cru la chose possible ! Comme quoi, je peux dire que c’est dans l’instant présent que le « jeu de la vie » se réalise. Et je ne peux prévoir ce qui va se présenter à moi, surtout lors « d’escapades sauvages » comme celle que nous venons de vivre !!
Myriam est venue nous chercher et j’étais content de m’assoir dans le fourgon pour retourner aux voitures à la base de Salavas…
En tout cas, je ne regrette pas cette aventure et je remercie Erik de me l’avoir proposée.
A bientôt…
- - - - - - - - - - -
Commentaires:
>> Pierre: "Bien joué les gars, Tu as oublié de dire que vous aviez meme eu un peu de soleil... L'apéro a du étre le bienvenu et le vin chaud aussi... P"
>>Mick: "joli travail!!!"
Présents: Jacques Sanna, Alain 'Papi' Papillard, Catherine Madeuf, Erik VdBroeck 'le V-king'
Matos: 2 gros bidon étanche de 80 litres, 1 kit; 1 bidon 25 litres, 1 bidon de 15 litres
Trajet:
- Source de Vanmalle (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires)
- Source du Saleyron (pas assez de débit; pas équipé)
- Source du Colombier (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires)
- Source de la Farre (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires + 1 fluorimètre)
- Source du Figuier (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires)
- Source de la Langue du boeuf (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires)
- Dragonnière de Gaud (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires + 1 fluorimètre)
- Source de l'Esclapaire (1 capteur totalisateur + 2 hebdomadaires)
- Source de la Chataigneraie (pas de débit; pas équipé)
Reste à équiper:
- Source du Parapluie
- Event de Gournier
- Source de Cayrebelou
- Source du Castor
(le prochain épisode se déroulera ce vendredi après-midi!!)
Merci à MM Denis Doublet, Jacques Marron et à Alain Sonzogni et à tout autre sympathisant qui a rendu possible les préparations de ce traçage !
Erik.
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>> Jacques Sanna (GSBM):
En complément du CR écrit promptement par Erik le « V-king » inépuisable, voici quelques photos et constatations personnelles de +.
Tout d’abord, j’ai vraiment apprécié de pouvoir accompagner cette excursion sur l’eau et dans les gorges de l’Ardèche avec Catherine, Alain « Papi » et Erik.
Cela m’a permis de sortir du cadre habituel où j’évolue et dans lequel j’ai tendance à rester encroûté !
Les préparatifs sont vite bouclés et la première embarcation, occupée par Catherine et Papi, mise à l’eau.
Nous atteignons la première source qui s’ajoute au fleuve.
Le soleil est de la partie, mais lorsque les nuages viennent couper la chaleur de ses rayons, c’est l’arrivée de la sensation froide du vent sur les parties mouillées du corps.
Je pensais qu’avec la couche de néoprène il n’y aurait pas de soucis avec le froid, mais c’était sans compter le vent qui courrait entre les parois des gorges et l’eau qui s’invitait lors des passages de rapides !
Il faisait ~ 8° à l’ombre, c-à-d, pas + de 3 ou 4° avec le vent sur les zones mouillées.
Tant pis, la vision du Pont d’Arc et l’objectif de la journée valaient bien ce dérangement !
photos J. Sanna |
mesure de température (Sce du Colombier) |
Sce de la Fare (photo: J. Sanna) |
Quand vers 13h00 nous décidons de nous poser au soleil et à l’abri du vent pour manger, j’en profitais pour enlever les chaussons et laisser la chaleur des galets ranimer mes orteils !
Quel bonheur !
Et nous repartons bien ragaillardis.
Catherine nous fait prendre conscience qu’à l’allure où nous allons, nous n’arriverons jamais à Sauze avant la nuit ! Il est vrai que les arrêts pour retrouver les sources, poser les capteurs efficacement (amarrage, trouver des cailloux pour alourdir, …), faire les prélèvements d’eau, demande 1 temps fou, non pris en compte au départ. Alors, il semble + sérieux de se fixer d’aller jusqu’à la « Chataigneraie » et ensuite nous aviserons.
Dois-je dire que nous sommes seuls sur l’eau ? Contrairement à une certaine période de l’année où il est nécessaire de prendre son « ticket » pour se laisser glisser sur ce cordon de liquide !
Ci-dessous à la source du Figuier. Dans les virages du méandre des gorges, que le soleil n’atteint pas, le froid recommence à vouloir prendre possession de l’organisme physique qui nous constitue !
Nous rencontrons 3/4 pêcheurs et 1 groupe de randonneurs, bien couverts.
Erik est imperturbable. J’ai l’impression que le froid n’a pas de prise sur lui !
Quel secret a-t-il ?
photos J. Sanna |
Je n’étais jamais venu en ce lieu.
Une foule de souvenirs m’assaillent lorsque je vois la circulaire laissée à l’entrée (arrêté municipal suite à la disparition d’Eric Establie).
L’opération OSEE au puits de Ronze me ramène aussi au décès de mon père et à toutes ces idées liées à la mort ou la disparition de l’organisme physico/mental qui n’est pas ce que nous sommes en réalité.
A partir de là, je n’ai plus actionné le déclencheur de l’appareil photo. Nous arrivons au lieu dit de la « Chataigneraie » (rapide des Aiguilles) et là, après avoir placer les canots dans les sous bois, il nous restait « plus qu’à » remonter … les ~250m de dénivellé… avec le matériel embarqué, c-à-d, les 2 bidons étanches de 80L, 1 de 25L + 1 de 15L + 1 kit.
Bien sûr la difficulté n’était pas de remonter là-haut, où avait été installé 1 téléphérique à une époque reculée (tout est à l’état d’abandon, en bas comme en haut !), mais bien d’y porter les 2 bidons à épaules d’homme. Car ils n’avaient pas de système de portage !
Erik, fidèle à son surnom de « V-king » prit celui qui était le + lourd, et avec « Papi », nous avons pris le second à tour de rôle.
On m’aurait dit cela avant de partir, je n’aurais pas cru la chose possible ! Comme quoi, je peux dire que c’est dans l’instant présent que le « jeu de la vie » se réalise. Et je ne peux prévoir ce qui va se présenter à moi, surtout lors « d’escapades sauvages » comme celle que nous venons de vivre !!
Myriam est venue nous chercher et j’étais content de m’assoir dans le fourgon pour retourner aux voitures à la base de Salavas…
En tout cas, je ne regrette pas cette aventure et je remercie Erik de me l’avoir proposée.
A bientôt…
- - - - - - - - - - -
Commentaires:
>> Pierre: "Bien joué les gars, Tu as oublié de dire que vous aviez meme eu un peu de soleil... L'apéro a du étre le bienvenu et le vin chaud aussi... P"
>>Mick: "joli travail!!!"
vendredi 21 mars 2014
Traçage J-8
Ca prend forme... Didier nous a apporté les fluorimètres de l'FFS pour l'Ardèche. Joël en a deux pour la Cèze. Le ruisseau du GAFF va bientôt gonfler car la météo annonce des cordes de pluie pour samedi.
Nous, de notre côté, on a reporté la pose des capteurs au lendemain, donc dimanche on descendra l'Ardèche.
Entretemps, nous venons de terminer les préparations côté Orgnac: mercredi, Papi et Erik sont allé prendre des échantillons d'eau d'infiltration et de l'eau du siphon aux Salles Rouges. Aujourd'hui, Joël est venu poser son pluviographe sur la toiture, et il nous a filé capteurs et bouteilles d'échantillonnage.
Alain nous a préparé un canoë au point de départ. J'ai reconditionné un peu mon kayak biplace et demain il rejoint l'autre. A dimanche, car il fera moins pluvieux quand on va faire la descente pour placer les capteurs!!
Nous, de notre côté, on a reporté la pose des capteurs au lendemain, donc dimanche on descendra l'Ardèche.
Entretemps, nous venons de terminer les préparations côté Orgnac: mercredi, Papi et Erik sont allé prendre des échantillons d'eau d'infiltration et de l'eau du siphon aux Salles Rouges. Aujourd'hui, Joël est venu poser son pluviographe sur la toiture, et il nous a filé capteurs et bouteilles d'échantillonnage.
Alain nous a préparé un canoë au point de départ. J'ai reconditionné un peu mon kayak biplace et demain il rejoint l'autre. A dimanche, car il fera moins pluvieux quand on va faire la descente pour placer les capteurs!!
samedi 8 mars 2014
Entretien au Flandin
Présents: Ellaïs Gérault, Pierre Gérault, Alain Papillard, Catherine Madeuf, Erik VdBroeck
Au planning: baptème souterrain d'Ellaïs, qui a débuté sa carrière spéléologue de la future génération d'Orgnac, à 2 ans et demi...
A quatre tuteurs et paparazzi souterrains, Ellaïs avait même l'occasion de participer à notre petite sortie de nettoyage de concrétions dans l'ancienne grotte Flandin.
On en a profité pour remplacer une centaine de mètre de balisage: impressionnant comme la cordelette d'origine avait cassé ou été bouffé, après 15 ans de service.
mercredi 15 janvier 2014
Préparation traçage
Aujourd'hui s'est déroulé une première réunion pour préparer le traçage de l'actif au GAFF.
Présents: Alain Papillard, Catherine Madeuf, Erik Van den Broeck, Myriam Van der Meirsch et Joël Jolivet du CNRS, à qui nous avons proposé de nous aider à orienter le traçage.
L'actif à -131 dans le réseau du Gasoil ne se bouche jamais (il n'y a pas d'accumulations d'argile là où il se perd), il est du type pérenne et est assez puissant à être coloré.
Erik, Joël, Cat, Papi (photo: Myriam) |
Jusque maintenant, il n'y a aucune certitude sur la résurgence de ces eaux.
La seule certitude est que c'est actuellement le seul actif connu sous la partie sud du plateau de Ronze. On va enfin pouvoir colorer cet actif afin de déterminer s'il sort bien du côté Cèze, comme circule mainte hypotèse.
Mais il existe toujours des théories qui n'excluent pas que, au moins de façon temporaire, et comme l'indiquent le cours actuel, le pendage du réseau et les coup de gouge, l'eau soit bien orienté SSW vers le NNE. Ceci est bien en direction de l'Ardèche, vers lequel on a 20 à 40 mètres de potentiel de dénivelé en plus, ce qui fait marcher notre coupe du plateau interfluvial Ardèche-Cèze.
Comme la zone centrale du plateau de Ronze est historiquement resté une boîte noire en matière d'écoulement souterrain, il faut qu'on suive l'approche théorique qui conseille de surveiller toute résurgence possible. Cela fait un paquet de points possibles sur deux bassins, l'Ardèche et la Cèze, ce qui demandera sans doute un grand effectif en personnel pour relever les capteurs.
Nous avons fait un montage d'agrandissements de la carte géologique en indiquant les possibles points de restitution sur quadrillage kilométrique.
Deuxième conclusion est que, en première instance, la coloration sera une expérience quantificative. Il est également décidé d'injecter une quantité suffisante de traceur qui n'a pas la tendance de s'adsorber sur l'argile certainement présent dans l'étage de l'actif, afin de pouvoir déterminer avec certitude les diffluences possibles et de pouvoir répéter une expérience qualitative plus tard.
Nous avons contacté Didier Caihol qui nous a également conseillé et qui nous réserve le matériel de captage de la Fédération française de Spéléologie.
lundi 6 janvier 2014
Visite Virtuelle du réseau du GAFF
Grace à Vincent GERBER vous pouvez désormais visiter quelques lieux clé du réseau tout en restant confortablement devant votre PC.
C'est ici que cela se passe (clicquez)
(Désolé si c'est un peu lourd mais c'est tellement joli...) NOTE: (Toute utilisation ou copie des animations et panorama 360 sujette à autorisation de Vincent GERBER)
(Désolé si c'est un peu lourd mais c'est tellement joli...) NOTE: (Toute utilisation ou copie des animations et panorama 360 sujette à autorisation de Vincent GERBER)
mercredi 1 janvier 2014
Statistiques d'une année au G.A.F.F. (Grotte-Aven Flandin-Fourchette)
Mes amis,
Je souhaite une merveilleuse année spéléologique 2014 à vous tous.
Depuis le début de nos actions le 17 novembre 2012 et la découverte il y a une année, 125 journées d’action spéléologique se sont déroulé dans la zone du GAFF, dont 19 à la Grotte-Aven Flandin en 2012.
Pendant cette année, il y a eu 10 activités en surface et 115 descentes sous le Valat du Loup, ou bien 7 à l’Aven de la Fourchette, 14 à la Grotte Ellaïs, 24 à la Grotte Flandin et 70 à l’Aven Flandin.
226 Jours-personne des G.A.S.O.I.L. ont été effectués pour réaliser 919 m de premières et 1735 m développement topographique au GAFF.
Mais aussi impressionnant sont les 172 entrées d’autres spéléos fédérés et 51 d’initiés, soit 223 entrées d’environ 150 différents amis de France, Belgique, Suisse, Allemagne, Pays-Bas, Algérie, Canada et même le Japon. Ils ont visité les grottes du GAFF en 35 petites annexes à nos équipes à l’Aven Flandin, et 10 fois ils y étaient non-accompagné. 15 d’eux ont aussi visité l 'aven de la Fourchette et 63 l’ancien réseau de la Grotte Flandin .
Ce résultat est impressionnant en matière d'exploration, protection, conservation et partage du monde souterrain par une équipe de spéléos, à peine une année après leur découverte.
Bravo au G.A.SO.I.L. et Vive la Spéléo !!
erik.
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