Ca descend !

Topo au DistoX et Auriga. Merci Beat Heeb et Luc Leblanc !

A partir de mi-décembre 2012, les premières ne s'exprimeront plus en mètres mais presqu'en hectomètres, à partir du moment où P. Gérault, M. Leroy, S. Tocino et Yannis Rung (Sivu Orgnac-Issirac) descendent le P53 pour la première fois, avec un beau plein-pot de 40 mètres.

Bas du P53 devant Nutella 1

En bas, ils entendent un léger ruissellement d'eau et ils se retrouvent devant une étroiture dans la glaise liquide. C'est la Chatière du Nutella. Le boyau rappelle les glissades au parc Astérix (en moins propre) et donne sur une sallette d'une dizaine de mètres de long. On sait qu'on AIME la spéléo quand le petit trou qui suit est tout noir, avec un gros écho et un bruit de cascade...
Alors c'est sans outils, qu'avec le descendeur et nos ongles, qu'on ouvre la Chatiere du Nutella n° 2...

Desob Nutella 2

On se trouve dans une salle au-dessus d'une pente argileuse avec des formations vermiculaires de boue aux parois. Descente d'un R10, et voilà le premier actif souterrain du Sud d'Orgnac dans la Salle de la Cascade (20x20 m).

La Cascade: Premier Actif au Sud d'Orgnac

Un boyau et une étroiture triangulaire mènent à une Salle Basse (20 m diamètre sur 1,5 m de hauteur de plafond).

Talud d'Argile entre Salle de la Cascade et Salle du Lac

Entre deux talus d'argile s'ouvre le passage vers la Salle du Lac (25x25 m) avec lac et siphon à -111 m par rapport à l'entrée.

Le Lac (Photos d'explo: E.VdBroeck)

Arrêt sur manque de corde pour faire les 15 mètres d'escalade menant à un trou d'environ 6 mètres de diamètre. On sait qu'on AIME la spéléo quand passer 30 à 40 minutes au pied d'un puits à racler les 2 cm de glaise qui nous recouvre le corps vaut le coup pour économiser des efforts à la remontée...

L'équipe topo VdBroeck-Bénini poursuit l'exploration de près. Comme Raph est crevé d'avoir enchaîné durant 36 heures une désob nocturne avec le G.A.S.O.I.L. + un shift de garde SDIS jusqu'au petit matin + une manoeuvre GRIMP dans la foulée, ça donne son nom à la Vire du Roupillon au-dessus du Grand Puits !   Il a même trouvé son stalagmite-polochon perso...

Polochon du Roupillon (photo N.&L.Vergez)